THE GREAT HOPE

Writer // Boris Rodesch - Photography // Red Bull ContentPool - Kaat De Malsche

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Les espoirs de médailles de la délégation belge aux jeux Olympiques d’Hiver en février prochain à Pyeongchang (Corée du Sud) reposent en grande partie sur les épaules de Seppe Smits. À 26 ans, le snowboarder flamand, double champion du monde en slope style, était mis à l’honneur lors de la traditionnelle cérémonie du Joyau du Sport flamand, en décembre dernier. 

À quel âge as-tu commencé le snowboard ?

À 3 ans, je partais déjà à la montagne avec mes parents pour faire du ski. Le snowboard était en plein essor. Avec mon frère, nous voulions absolument essayer. J’avais 9 ans et la discipline nous plaisait tellement que, plutôt que d’aller à des entrainements de football, nous allions 2-3 fois par semaine à la Snow Valley (une piste indoor à Peer.)  

Un snowboarder belge… Tu ne te sens pas trop seul ?

Non. Il y a plusieurs Belges qui ont un très bon niveau. Nous voyageons souvent avec l’équipe belge. Je suis toujours accompagné par mon entraineur, qui est aussi mon ami. Et puis on s’entend très bien avec les autres riders. Je ne suis donc jamais seul sur les pistes. 

Ton inspiration ?

Mon grand frère Anthony (ex-snowboarder professionnel) est mon modèle.

Aujourd’hui, vis-tu la vie d’un sportif de haut niveau ?

Totalement. La discipline a beaucoup évolué au cours des dernières années. Notamment au niveau de la condition physique. Après une longue journée en montagne, les riders se retrouvent ainsi au fitness pour faire des exercices de cardio, de musculation ou de récupération.  

La prise de risque fait elle partie intégrante de ton sport ?

Certainement, mais sur ma planche, je n’y pense pas. J’essaie surtout de continuer à progresser en apprenant des nouveaux tricks. Avoir peur, c’est la pire chose pour un snowboarder.

Tu passes combien de jours par an à la montagne ?

Environ 250 jours entre le mois d’aout et le mois de mai. 

Dans une station en particulier ?

Non. En été, je pars en Australie et en Nouvelle-Zélande, où on trouve de la vraie neige. En octobre et en novembre, nous profitons des glaciers en Europe. En hiver, la saison débute et les compétitions s’enchainent avec de nouvelles montagnes tous les mois. Lorsque j’ai du temps libre, j’essaie d’aller rider en Autriche, à l’Absolut Park. 

Il faut remonter jusqu’aux JO d’hiver de 1948 pour trouver une médaille d’or belge… La médaille d’or Olympique, un objectif ?

Ce serait magnifique, mais ce n’est pas une fin en soi. L’idée est de se qualifier pour les finales et après de tout donner pour obtenir un bon résultat. Le vrai objectif reste le même : prendre un maximum de plaisir.

Une préparation particulière pour les JO ?

Pas spécialement. Je vais encore apprendre des nouvelles gammes techniques, mais elles ne me serviront pas uniquement pour les jeux.

Connais-tu les autres membres de la délégation belge ?

Nous nous sommes rencontrés aux jeux de Sotchi, mais depuis on ne se voit pas souvent car on ne s’entraine pas ensemble.

Vous serez combien d’athlètes belges aux JO ?

Les qualifications ne sont pas encore terminées, mais nous devrions être une dizaine.

Ce que tu préfères dans la glisse ?

La poudre !

Tu fais quoi en dehors du snowboard ?

J’apprécie le surf en été avec ma copine et des potes. Quand tu es dans le froid toute l’année, un peu de chaleur, ça fait du bien.

Es-tu un amateur de séries ?

J’adore regarder des séries lors de mes nombreux voyages.

Une série favorite ?

Power qui est une série produite par 50 cent.

Ton Film culte ?

Top Gun.

Un conseil pour les jeunes qui débutent en snowboard ?

Le plus important, c’est de prendre du plaisir avec ses potes. C’est aussi la meilleure façon de continuer à apprendre.

Un message de compassion pour les snowboarders belges qui vivent dans notre plat pays ?

Dès qu’ils en ont l’occasion, ils doivent quitter la Belgique. C’est tellement magique lorsqu’on arrive à la montagne.

Pour conclure, quel est ton programme avant les JO ?

Je soigne une petite blessure au genou en Belgique avant de repartir aux U.S.A, dans le Colorado, pour reprendre les entrainements. La prochaine compétition aura lieu en Suisse au mois de janvier

Voor de Belgische delegatie rust de hoop op een medaille tijdens de volgende Olympische Winterspelen in Pyeongchang (Zuid-Korea) in februari grotendeels op de schouders van Seppe Smits. In december werd de 26-jarige snowboarder, tweevoudig wereldkampioen slopestyle, in de bloemetjes gezet tijdens het traditionele gala van het Vlaams Sportjuweel.

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"Angst is het ergste wat een snowboarder kan overkomen."

Al op 3-jarige leeftijd trok Seppe met zijn ouders naar de bergen om er te skiën. Toen hij 9 was, probeerde hij samen met zijn broer een snowboard uit. Dat viel zo goed mee dat de twee nadien hun tijd liever doorbrachten in de indoorpiste van Peer dan op de voetbaltraining. Ook nu nog is Seppes oudere broer Anthony, voormalig professioneel snowboarder, zijn grote voorbeeld. 

Ongeveer 250 dagen per jaar brengt Seppe in de bergen door: tijdens de zomer in Australië en Nieuw-Zeeland, dan weer op de Europese gletsjers in oktober en november. In de winter volgen de internationale competities zich aan een snel tempo op. Tijdens zijn vrije tijd ten slotte trekt Seppe graag naar Absolut Park in Oostenrijk. Dat is ook wat hij Belgische snowboarders aanraadt: elke kans grijpen om naar de bergen te trekken. 

Intussen leidt Seppe Smits het leven van een topsporter, en daar horen naast lange dagen op de piste ook nog extra fitnessoefeningen bij, iets wat vroeger niet bij de discipline hoorde. Wat wel eigen is aan snowboarden, is risico’s nemen. Maar daar denkt Seppe niet aan wanneer hij op zijn plank staat: angst is het ergste wat een snowboarder kan overkomen.

Een gouden medaille op de Spelen zou prachtig zijn, al is het geen doel op zich, zo zegt hij. Een plaats in de finale behalen en dan alles geven om een mooi resultaat neer te zetten, dat is het idee. En vooral: er zo veel mogelijk plezier aan beleven.

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