LA BELLE HISTOIRE

Baobab Collection a vu le jour en 2002 dans les paysages enchanteurs de Tanzanie, pays aux couleurs intenses et aux parfums envoûtants. Si les collections de bougies parfumées et de diffuseurs trouvent leurs inspirations sur le continent Africain, c’est en Belgique, fief de la décoration chic et minimaliste, que les nouvelles créations sont imaginées.

Pourquoi le story telling est-il si important ? 

Aujourd’huiBaobab entame une nouvelle ère de croissance et de développement. Si la marque a été développée dans une identité minimaliste et très élégante, celle-ci doit continuer à faire rêver.

Nous sommes des conteurs, emmenant ceux qui achètent nos bougies dans un univers onirique l’hiver et vers des destinations insolites l’été.

Il est pour moi très important de construire et développer cette marque sur une création qui aura un sens. L’invention de cet enfant que nous avons appelé Feathers, afin d’illustrer une bougie en verre opalin blanc incrusté de noir nous a permis d’incarner un objet et lui donner une humanité. Entre l’image d’un Mowgli ou d’un superhéros, après avoir quitté son village de guerrier, Feathers traverse l’Afrique avec ses amis pour arriver à Manhattan au pied du Chrysler Building. 

Il y a ce monument mythique, dont je me suis inspirée pour créer la bougie Manhattan et je souhaite continuer dans cette direction et apporter à Baobab Collection mon amour pour l’Histoire, les monuments et l’architecture. 

Ces histoires qui ressemblent parfois aux contes pour enfants permettent d’asseoir l’univers de notre marque dans des directions très cohérentes. 

L’Afrique reste au centre du sujet et nous avons commencé l’année dernière un projet ambitieux et humain. Nous nous adressons à une coopérative de femmes malgaches où aujourd’hui 75 femmes travaillent le raphia à la main. Nous avons appelé cette démarche le M Project, célébrant les artisans de l’île et signifiant « la Matière, la Main et Madagascar ». 

Contrairement à nos collections d’hiver illustrées par des personnages de fiction, le M Project s’installe dans des histoires vraies où l’on parle, même si cela ne fait pas plaisir, de survie. 
Ce projet n’est pas un projet de fair-trade, il est un projet juste où nous reconnaissons la main de l’homme et l’artisanat. 

L’exercice créatif que je déploie pour Baobab Collection me passionne car il m’oblige à me fondre à la fois dans l’identité minimaliste belge tout en y apportant mon imaginaire et ma dose de fantaisie. Je suis passionnée par l’art, et tout forme de création. Même si je n’ai pas assez de temps pour pouvoir aller voir toutes les grandes expositions, je reste aux aguets grâce à une mémoire photographique qui probablement me vient de l’enfance. 

Je demande toujours à mon équipe marketing d’aller dans les musées, de s’inspirer de la rue, de prendre des photos qui leur plaisent et même de les poster sur nos réseaux sociaux.

Baobab Collection s’installe justement dans son univers de marque en se nourrissant de l’extérieur mais aussi en nourrissant ceux qui nous aiment de nos coups de cœur à travers le monde. Nous avons aujourd’hui une très jolie croissance et remercions tous ceux qui aiment notre marque de leur fidélité. 

 

Le futur proche est déjà l’ouverture d’une boutique à Londres sur Walton Street au premier trimestre 2017. Ensuite, nous avons pour la première fois exposé nos bougies au salon de New York, The NY Now en Aout 2016 et allons recommencer en Février 2017 afin de continuer à se développer sur ce marché très captif. 

Le succès du M Project du printemps dernier et l’attachement que nous nourrissons aux gens de Madagascar nous mène à continuer ce projet en raphia et à soutenir la sédentarisation d’une tribu première de l’île : les Mikea. Serge Anton, pour la seconde édition de ce M Project, immortalisera la Collection Mikea dont la production artisanale a déjà commencé. 

Nous partons à l’aventure, à la rencontre du petit peuple oublié de Madagascar. Ils vivaient encore nus dans leur forêt mais la pauvreté a eu raison de leur survie puisque la forêt brûle et ils sont aujourd’hui obligés de se sédentariser. L’école des Mikea a été créée l’année dernière et nous allons reverser un pourcentage des ventes de nos bougies afin d’assurer le ravitaillement permanent en eau pour les enfants. 

Le 1er Décembre 2016, nous partirons en territoire Mikea dans le Sud Ouest de l’île, à la rencontre de ce peuple. Nous ramènerons, certainement grâce au talent de Serge, les photos d’un carnet de voyage exceptionnel. 

Seuls 4 guerriers vivent encore de manière ancestrale et nous espérons avoir la chance de pouvoir les photographier. 
Soutenir une tribu oubliée rentre également parfaitement dans l’univers de marque de Baobab Collection qui peut prétendre aujourd’hui à plus de vérité dans des inspirations africaines. 
L’aventure et la découverte de continents insolites sont des démarches fondamentales afin de rester dans l’ADN de notre marque. 

Si mon cœur est nomade, c’est en Belgique que j’imagine mes plans de collection. L’évolution de Baobab Collection doit rester dans l’esprit et dans le respect de ce qui a été déjà accompli. C’est ce que je m’efforce à faire en essayant d’y apporter délicatement ma vision de grande voyageuse. 

DESIGNTanguy Van Vlasselaer